Flammarion éditeur, 2013

Quand on entre dans le noir, trois mondes s'ouvrent: la nuit, la cécité et la mort. Trois espaces, tressés, encordés, liant des vies possibles: l'avant, l'aveugle et le deuil. Jamais la colline n'avait été scrutée sans le jour, jamais écrire n'avait ainsi supprimé la vue, ni la mort autant accompagné le livre.
Les circonstances, le calendrier, la course à la lune et au congé ont emporté une année de Juliau, palpé l'os noir d'écrire, le socle du poème. La colline au fusain, avant et après le langage, grâce au tâtonnement nocturne, puis la mort.