Flammarion éditeur, 2020







Au fond, La face nord part de ce qui est là pour y revenir. D’un paysage vu, et qui à la fin le sera à nouveau. Lu : vu de lecture. En sorte que cela demeure une stricte histoire de langage, quand bien même ce qui est là en serait dénué.

D’un monde sans nous, sans langue, nous aboutissons à un monde pour nous. Rien ne manque. Nous essayons d’éliminer les lubies mais pas les fantasmes, les fictions mais pas les désirs. Ce qui veut à la fin se produire : des effets de colline, le désir de ces effets, une envie de vivre sur terre avec la question de la langue, la stupeur de cette question.

Des sensations de paysages qui relèvent de la lecture, de corps neutre à corps engouffré, jusqu’au jaune de nuit. Cœur de langue.

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La face nord de Juliau dix-sept, dix-huit

Couverture: François Righi